25/3/2025
JP Océan vous accompagne pour trouver la meilleure solution, avec ou sans défiscalisation Girardin.
Financer du matériel professionnel n’est jamais une décision anodine. En tant que chef d’entreprise, vous êtes parfois pleinement conscient d’avoir besoin d’équipements performants pour développer votre affaire. Néanmoins, l’on se heurte vite à la réalité : coûts élevés, démarches complexes, crainte de fragiliser sa trésorerie, etc. En outre-mer, ces défis sont d’autant plus présents, avec souvent, encore moins d’options accessibles. Pourtant, des solutions existent et peuvent faciliter le financement de votre matériel professionnel. Le tout est de trouver celle qui s’adapte vraiment à votre activité et à vos projets. Zoom sur ces dispositifs qui pourraient vous intéresser.
Pour financer votre matériel professionnel, la première solution est d’avoir recours au prêt professionnel bancaire classique. Concrètement, vous empruntez une somme d’argent auprès d’une banque, et vous vous engagez à la rembourser selon un échéancier défini (qui, le plus souvent, va de 2 à 7 ans).
Les avantages du prêt bancaire sont nombreux :
En revanche, les banques sont nombreuses à demander un apport (allant de 30 à 50 %) et des garanties (caution personnelle, nantissement, etc.) pour valider votre crédit. Autre inconvénient, faire un crédit peut augmenter votre ratio d’endettement, ce qui peut limiter vos éventuels besoins de futurs financements. Prenez donc bien le temps d’analyser la durée d’engagement avant de signer les offres.
Gardez également en tête que le prêt bancaire, malgré ses avantages, implique des frais :
Enfin, notez que pour valider votre dossier, la banque analysera attentivement votre rentabilité et votre capacité de remboursement. Prenez le temps de présenter un business plan solide.
Le crédit-bail mobilier (ou leasing) peut également être une solution de financement intéressante si votre entreprise souhaite utiliser un équipement professionnel sans l’acheter immédiatement.
En optant pour le crédit-bail, vous signez un contrat par lequel vous louez du matériel professionnel auprès d’un organisme financier (le crédit-bailleur). Pendant toute la durée du contrat, vous payez des loyers mensuels ou trimestriels. Le matériel reste la propriété du crédit-bailleur jusqu’à ce que vous décidiez (ou non) de l’acheter.
À terme, vous pouvez :
Tout comme le prêt bancaire, le crédit-bail mobilier présente également quelques avantages :
Cela étant :
En tant qu’entreprise ultramarine, vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs d’aides publiques pour financer l’acquisition de votre matériel professionnel. Plus organisme proposent ces aides :
Les conditions d’éligibilité varient selon les dispositifs, mais il est généralement requis :
Avant de faire votre demande, pensez à consulter les dispositifs en vigueur auprès de votre région ou des chambres de commerce locales, car certaines aides sont spécifiques à chaque territoire.
En outre-mer, les entreprises peuvent bénéficier de solutions spécifiques pour financer leur matériel, notamment grâce au dispositif Girardin Industriel. Ce mécanisme permet aux entreprises locales d’obtenir du matériel productif neuf sans recourir à un prêt bancaire classique important.
Comment ça fonctionne ?
Bon à savoir : Dans le cadre du Girardin Industriel, votre entreprise ne reçoit pas directement un investissement de la part des investisseurs. C’est une société de portage qui achète le matériel grâce aux fonds levés auprès des investisseurs. Pour réaliser ce montage Girardin, il est nécessaire de passer par des monteurs en défiscalisation expérimentés, comme JP Ocean, par exemple.
La loi Girardin Industriel présente certains avantages notables :
Autre point fort, l'investissement réalisé par les investisseurs couvre au moins 25 % du coût d’acquisition du matériel. Ces fonds sont apportés à une société de portage qui achète l’équipement et le met à disposition de votre entreprise. Pour les investisseurs, cet apport est définitivement engagé et n’est pas récupérable, mais pour votre entreprise, il se traduit par une aide fiscale indirecte. Concrètement, cela signifie que :
Cela étant, le matériel doit rester en activité et en bon état pendant au moins 5 ans.
Notez également que le dispositif ne concerne que du matériel industriel neuf, destiné à produire des biens ou des services (le matériel de bureau par exemple, ou les véhicules légers non professionnels ne peuvent pas être financés). Enfin, votre entreprise doit exercer dans un secteur productif : industriel, agriculture, BTP, transport, etc.
Bon à savoir : En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, le Girardin Industriel peut être cumulé avec des dispositifs de défiscalisation locale. Ces aides permettent de réduire encore davantage le coût réel du matériel pour votre entreprise et peuvent compenser encore les surcoûts liés à l’éloignement et aux particularités économiques du territoire. L’occasion de profiter d’une sorte de double défiscalisation.
Le principal risque concerne l'obligation d'utiliser le matériel pendant au moins 5 ans. Si votre entreprise cesse son activité ou ne respecte pas cette durée minimale, cela peut compromettre le dispositif.
Notez cependant qu’il existe des garanties pour couvrir ces risques.
Si vous voulez devenir propriétaire du matériel à long terme et que vous avez des fonds disponibles, demander un prêt bancaire peut-être une option intéressante. En revanche, si vous préférez éviter de mobiliser votre trésorerie et avoir des loyers fixes, le crédit-bail vous sera peut-être plus adapté. Il vous permet d’utiliser le matériel sans l’acheter tout de suite.